
Partenariats
Le Programme de recherche Robotique organique a lancé en octobre 2025 son appel à projets (AAP) 2025, publié sur le site de l’ANR. Afin d’enrichir les échanges et partenariats en amont et en lien avec l’appel, vous trouverez sur cette page les annonces de proposition de partenariats.
Liste des propositions de partenariat
Lab-STICC – Panagiotis PAPADAKIS
| Titre de la proposition | Offre de partenariat en sciences de l’ingénierie |
| Nom de l’organisme | Lab-STICC (CNRS/Bretagne INP/ENSTA/IMT Atlantique/Université Bretagne Occidentale EPE/Université Bretagne Sud) |
| Prénom, nom et fonction | Panagiotis PAPADAKIS, maître de conférences à l’IMT Atlantique et chef de l’équipe Rambo au Lab-STICC |
| Description de l’expertise, de l’apport à un projet potentiel | We study how the synergy between robots and smart environments allows to develop increasingly complex skills that leverage continuous, incremental and lifelong learning of robots in open environments and in interaction with humans. Using robots alongside ambient intelligence for assisting humans in their daily activities and habitats, as well as professional users within their workspace, constitutes the major societal challenge that we seek to address. The main research areas of interest for the team range from robot/computer vision and data-driven control to multi-modal, human-activity understanding, to human-robot interaction and collaboration. Likewise, the main application areas range from personal assistance and assistive robotics to search & rescue and monitoring in adverse conditions. Scientific Positioning The research activities of the team span the main following fields according to the IEEE taxonomy : • Robotics and automation -> Robots -> Cognitive Robotics, Robot Learning • Communications technology -> Information technology -> Information and communication technology -> Ambient assisted living • Systems, man, and cybernetics -> User interfaces -> Human-robot interaction |
| Contact e-mail | panagiotis.papadakis@imt-atlantique.fr |
HERI Technologies – Nicolò PEDEMONTE
| Titre de la proposition | Prestation d’accompagnement et facilitation |
| Nom de la société | HERI Technologies |
| Prénom, nom et fonction | Nicolò PEDEMONTE, PDG |
| Description de l’expertise, de l’apport à un projet potentiel | HERI Technologies est une société de conseil, spécialisée dans l’usage des nouvelles technologies robotiques dans l’industrie. Créée en 2024, son ambition est de proposer une démarche d’innovation combinant les méthodes d’ingénierie robotique avec les travaux en SHS, pour aboutir à des technologies adaptées à leurs contextes d’intégration et adoptées par les acteurs concernés. Mon parcours en bref : • Doctorat en robotique (2015) doublé d’un master de recherche en Épistémologie et Histoire des sciences et des techniques (2025), • +10 ans d’expérience dans la R&D dans différentes filières industrielles, et notamment navale, aéronautique, nucléaire, BTP, et la gestion de projets collaboratifs avec des partenaires industriels et académiques. • en robotique, travail de conception et de commande de systèmes robotiques pour les grands espaces et les applications dites « collaboratives ». Ma plus-value pour cet AAP : une « double casquette » d’ingénieur et de chercheur en SHS me permettant de mieux comprendre les problématiques et les besoins complémentaires, et parfois contradictoires, d’une démarche portée par les SHS et d’une démarche de conception robotique classique. Ce que HERI Technologies peux offrir à un consortium dans l’AAP PEPR-O2R : • Un accompagnement du consortium dans la gestion technique du projet, • Une expertise dans la définition d’une architecture robotique complexe et sur mesure selon le cas d’application visé, • La capacité à faciliter la collaboration entre les différents partenaires, et notamment les « roboticiens » d’une part et les « SHS » d’autre part, en prenant en compte les besoins de chacun, • Un réel intérêt pour travailler sur la question de l’usage du robot dès sa conception, en apportant la vision d’ingénieur et d’épistémologue. |
| Contact e-mail | nicolo@heritechnologies.com |
GIPSA-lab – Olivier AYCARD
| Titre de la proposition | Offre de partenariat en sciences de l’ingénierie |
| Nom de l’organisme | GIPSA-lab (CNRS/Grenoble INP/Université Grenoble-Alpes/Inria) |
| Prénom, nom et fonction | Olivier Aycard, professeur à l’INP Phelma et membre de l’équipe COPERNIC au GIPSA lab |
| Description de l’expertise, de l’apport à un projet potentiel | Mon projet de recherche vise à mettre en place une méthodologie pour concevoir et développer des robots interagissant avec le monde réel, en associant des compétences MSTIC et SHS, et à déployer cette méthodologie sur des plateformes robotiques. Cette méthodologie a d’abord été mise en œuvre dans la thèse de Philip Scales (2019–2024) sur la navigation sociale d’un robot mobile en environnement humain. Pour cela, nous avons intégré les facteurs humains dès la conception de l’algorithme de navigation sociale. Cet algorithme a été déployé en condition réelles pendant plusieurs mois au printemps 2023 pour un robot mobile d’accueil à l’UFR IM2AG. Nous avons ensuite amélioré cette méthodologie dans la thèse de Thibault Lopez (2022–2026) sur le contrôle prédictif d’un bras collaboratif garantissant la sécurité de l’opérateur tout en permettant une interaction fluide et continue entre le bras collaboratif et l’opérateur. Ce travail se fait dans le cadre du prototype SARA qui a été lauréat du concours de l’innovation I-lab 2023 et est en cours de transfert industriel vers la société Enchanted Tools. Cette méthodologie sert de socle au Cross Disciplinary Project BOOT qui fédère la communauté robotique grenobloise (35 personnes, 9 laboratoires, 850 keuros) autour de la thématique des robots interagissant avec le monde réel. Je suis le responsable scientifique de ce projet pluridisciplinaire qui a commencé en septembre 2022 et se termine en janvier 2026. Dans ce projet, nous sommes en train de développer une méthodologie commune pour concevoir et développer des robots interagissant avec le monde réel. De plus, nous implémentons cette méthodologie sur 6 plateformes robotiques avec des spécificités techniques et des domaines d’application différents. |
| Contact e-mail | Olivier.aycard@grenoble-inp.fr |
STMS Lab – Nicolas MISDARIIS
| Titre de la proposition | Offre de partenariat en design sonore |
| Nom de l’organisme | STMS Lab (CNRS/Sorbonne Université/Ministère de la Culture/Ircam) |
| Prénom, nom et fonction | Nicolas Misdariis, directeur de recherche Ircam et responsable de l’équipe Perception & Design Sonores du Laboratoire STMS |
| Description de l’expertise, de l’apport à un projet potentiel | L’équipe Perception & Design Sonores (PDS) que je dirige actuellement au sein du Laboratoire STMS (Sciences et Technologies de la Musique et du Son) de l’Ircam articule des recherches en perception / cognition sonore et des recherches / application en design sonore. Dans ce cadre, nous développons des expertises conceptuelles, méthodologiques et pratiques dans le domaine du design sonore qui s’appliquent notamment au domaine des Interactions / Interfaces Humain-Machine en développant la notion d’IHMs sonores, voire multimodales – particulièrement haptiques / vibratoires. Plus largement, l’action transversale « Maison des Humanités Potentielles » du PEPR O2R « entre SHS, robotique, art et design […] » résonne relativement bien avec nos axes de recherche, notamment l’approche ‘Sound-Driven Design’ qui consiste à étudier / pratiquer le design sonore de manière holistique – en interaction avec des usages, des usagers, des contextes, des cultures –, et non plus simplement comme discipline de conception / production du sonore pour lui-même. |
| Contact e-mail | nicolas.misdariis@ircam.fr |
Centre Internet et Société – Olivier ALEXANDRE
| Titre de la proposition | Offre de partenariat en sciences humaines et sociales |
| Nom de l’organisme | CIS (CNRS – UPR 2000) |
| Prénom, nom et fonction | Olivier Alexandre, chargé de recherche en sociologie et directeur adjoint du CIS |
| Description de l’expertise, de l’apport à un projet potentiel | Le projet réunit des chercheurs et chercheuses en sciences sociales, travaillant sur la France, mais aussi d’autres pays (Etats-Unis, Angleterre, Allemagne, etc.). Il est centré sur la robotique industrielle. Quatre secteurs seront étudiés : l’industrie numérique, l’industrie automobile, la logistique et le nucléaire. Il s’articule autour de quatre axes de recherche : 1. Sociologie de la robotique : quels sont les déterminants socio-économiques de la robotisation du travail et les conditions de réussite sur le plan social et technique de l’introduction de nouveaux robots au sein des collectifs de travail, mais aussi plus généralement de la société. 2. IHM : quelles sont les interactions entre concepteurs, opérateurs, systèmes d’intelligence artificielle embarqués et robotique ? Comment les robots peuvent-ils être « augmentés » par l’IA, via quelles procédures, quels résultats et limites ? 3. Économie de la robotique La robotique s’accompagne de promesses sur le plan économique. En étudiant quatre industries centrales et stratégiques dans l’économie nationale et mondiale, ce projet vise à quantifier les gains de productivité réalisés et ceux attendus à court et moyen terme. 4. Comparaison internationale Le projet potentiel vise à renseigner la manière dont ces phénomènes se développent au sein d’autres économies, suivant quelles divisions du travail international, quels types de coopération et quels enjeux sur le plan de la souveraineté. |
| Contact e-mail | olivier.alexandre@cnrs.fr |
Konpanion – Alexandre COLLE
| Titre de la proposition | Offre de partenariat en robotique sociale |
| Nom de l’organisme | Konpanion (Borobo LtD) |
| Prénom, nom et fonction | Alexandre Colle, fondateur et directeur de Konpanion |
| Description de l’expertise, de l’apport à un projet potentiel | Je m’appelle Alexandre Colle, titulaire d’un PhD en robotique de l’Université d’Édimbourg. Je développe une approche transdisciplinaire de la robotique, née de mon parcours atypique qui relie la mode, l’hospitalité de luxe, le design industriel et la recherche en interaction humain-robot. Cette trajectoire me permet d’aborder la robotique comme un élément de style de vie, pensé pour s’intégrer naturellement aux environnements humains plutôt que de s’y imposer. Avec Konpanion, j’explore une robotique émotionnelle et esthétique, centrée sur le bien-être, l’empathie et l’expérience sensorielle, afin de créer des compagnons technologiques capables d’apporter une présence douce, utile et culturellement cohérente. Mon travail combine sensibilité créative, compréhension fine des attentes des utilisateurs et expertise technique moderne. J’aide à concevoir des robots qui sont plus que fonctionnels : des objets de vie, intuitifs, désirables et accueillants. En France, je souhaite collaborer à des projets où la robotique peut améliorer le quotidien — dans le soin, l’hospitalité, la culture, ou le design et contribuer à faire émerger une nouvelle génération de robots qui s’inscrivent harmonieusement dans nos espaces et nos modes de vie. Notre proposition vise à établir une collaboration autour du projet Konpanion, un robot social reposant sur une hybridation de matériaux souples et de capteurs intégrés. L’objectif est d’explorer son potentiel dans des contextes de long terme, en particulier pour l’accompagnement, le bien-être et l’interaction quotidienne. Nous cherchons à travailler avec des équipes capables de conduire des évaluations cliniques ou para-cliniques sur plusieurs mois, afin d’étudier la manière dont un robot doté de qualités sensorielles, tactiles et expressives s’intègre dans la vie des utilisateurs, non seulement comme outil, mais comme élément de leur environnement quotidien. Nous développons une expertise spécifique dans le domaine de la santé des seniors et souhaitons poursuivre nos recherches et collaborations dans ce secteur. Nous restons toutefois ouverts à d’autres domaines, notamment ceux où nous avons déjà suscité de l’intérêt, comme l’enfance et la santé mentale. Cette collaboration permettrait d’examiner comment l’esthétique de l’interaction, la perception multisensorielle et la cohabitation prolongée influencent l’attachement, la confiance et l’appropriation. Sans dévoiler les aspects propriétaires du système, nous apportons une plateforme robotique souple, sûre et conçue pour des interactions répétées, ainsi qu’un cadre théorique sur les dynamiques d’engagement et de perception. Notre ambition est de contribuer, avec le PEPR, à une compréhension plus fine des robots companions, et de co-créer une base scientifique solide pour préparer l’intégration de robots sociaux dans des contextes domestiques et médico-sociaux J’aimerais également aborder un autre aspect. Dans la continuité de ma recherche sur l’esthétique en robotique, j’avais créé avec l’Université d’Édimbourg un module pilote intitulé Design Robotic. Une nouvelle directrice pédagogique est arrivée et a développé cette idée dans une direction différente de mon concept initial, mais cela ne me dérangeait pas : mon objectif principal était lié à mon doctorat et à Konpanion et le résultat de ce cours est assez moyen. Aujourd’hui, j’aimerais développer cette initiative en France, car elle crée un pont entre les études de design, l’ingénierie et les sciences sociales, avec un potentiel d’impact important. Elle s’inscrit aussi dans la logique du National Robotarium dont je fais partie, et ouvrir des pistes de réflexion pour le développement de son équivalent français, où l’on pourrait imaginer le développement et l’intégration de solutions robotiques industrielles et sociales dans une logique nationale et européenne. Je sais que la région des Hauts de France serait potentiellement intéressée pour prendre part à ce projet. Je cherche donc des soutiens en France pour porter ce type d’initiative et lui donner une véritable structure. |
| Contact e-mail | alexandre@konpanion.com |
IPGG – Jean-Louis VIOVY
| Titre de la proposition | Offre de partenariat en robotique souple |
| Nom de l’organisme | Institut Pierre Gilles de Gennes (IPGG)/Institut Curie/PSL Équipe « Macromolécules et Microsystèmes en Biologie et Médecine » |
| Prénom, nom et fonction | Jean-Louis Viovy, directeur de recherche Émérite à l’IPGG et professeur de projet à Tokyo College, The University of Tokyo |
| Description de l’expertise, de l’apport à un projet potentiel | Nous développons, en collaboration avec l’ENSAIT (École Nationale Supérieure de Arts et Industries Textiles) de Roubaix, des technologies de Robotique Souple, combinant (micro)fluidique (actuation pneumatique ou hydraulique), et technologies textiles. Cette combinaison apporte plusieurs avantages : • Capacité à étendre et mieux contrôler la gamme des propriétés mécaniques accessibles, à travers les potentialités de la stratégie des « composites », déjà utilisée avec de grands succès dans le monde des matériaux et des résines • Possibilité de développer et produire en un nombre limité d’étapes et à bas coût, des systèmes présentant de multiples degrés de liberté et des « patterns » de déformation complexes (« intelligence incarnée »), grâce au caractère continu, programmable et éventuellement tridimensionnel des architectures (par exemple, zones déformables multiples et différenciées, articulations) • Évolution facile vers une production de masse à bas coût, grâce au potentiel de l’industrie textile. Nos développements actuels ont principalement concerné les applications médicales (endoscopie, orthopédie, assistance), mais nous sommes convaincus que de nombreux autres domaines d’application existent. Nous sommes intéressés à apporter nos compétences à un ou des projets auxquels elles pourraient apporter un « plus », en particulier en termes de prototypes et réalisations matérielles, et/ou à étendre nos collaborations actuelles (ENSAIT-Roubaix, laboratoire Automatique et Systèmes de Mines-PSL, ENSAD) vers des compétences complémentaires (modélisation mécanique, interactions des robots avec leur environnement, physique et humain) |
| Contact e-mail | Jean-louis.viovy@curie.fr |
CEA – Giancarlo RIZZA
| Titre de la proposition | Offre de partenariat en micro- et la nanostructuration |
| Nom de l’organisme | Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) |
| Prénom, nom et fonction | Giancarlo Rizza, directeur de recherche au CEA |
| Description de l’expertise, de l’apport à un projet potentiel | Directeur de recherche au CEA (Laboratoire des Solides Irradiés, École polytechnique), spécialiste de l’impression 4D de matériaux nanocomposites intelligents. Mes travaux portent sur la micro- et la nanostructuration de ces matériaux lors de l’impression 3D, dans le but de concevoir des éléments activables de manière multifonctionnelle et multimodale (impression 4D). Le projet vise à développer une plateforme robotique avancée pour la fabrication additive sur surfaces complexes non planaires, avec un fort potentiel pour la robotique souple et l’impression 4D. Cette plateforme permettra le dépôt précis de polymères activables, de composites fonctionnels ou d’architectures structurées directement sur des éléments préexistants, tout en conservant une résolution compatible avec les procédés d’impression 3D. Elle ouvre ainsi la voie à la réalisation d’actionneurs souples, de composants morpho-adaptatifs et de surfaces actives imprimés sur des géométries complexes, répondant aux besoins émergents de la robotique souple de nouvelle génération. La plateforme repose sur un bras robotique 6 axes intégrant deux modules interchangeables : un système d’extrusion free-form piloté par un G-code paramétrique adaptatif et un dispositif de numérisation 3D haute résolution destiné à capturer avec précision la géométrie de l’environnement d’impression. L’impression 3D free-form, qui s’affranchit des moules, des supports et du dépôt strictement couche par couche, permet de générer des structures complexes ou organiques en déposant la matière dans l’espace ou directement sur des surfaces irrégulières. Couplée à un G-code paramétrique — capable de moduler en temps réel motifs d’extrusion, gradients de matériau et zones d’activation associés aux matériaux intelligents — cette approche offre une liberté géométrique et fonctionnelle inédite, essentielle pour concevoir et doter des éléments de propriétés activables par des stimuli externes (température, lumière, champs magnétiques ou électriques). Pour garantir une impression pleinement adaptative, la plateforme intègrera un module de scansion 3D embarqué permettant le recalage robotique via marqueurs de repère et l’ajustement dynamique des trajectoires. Ce retour d’information en temps réel assurera l’adaptation automatique du G-code à la surface de l’élément imprimé, garantissant précision, répétabilité et robustesse du procédé sur des géométries complexes. Le dispositif sera également mobilisé dans des projets de recherche-création, notamment dans le cadre du projet Zoïmorphisme, qui associe impression 4D et pratiques artistiques pour explorer la fabrication de formes agentives inspirées du vivant. L’objectif est d’étudier comment ces éléments bio-inspirés, sensibles aux stimuli, interagissent avec leur environnement et entrent en dialogue avec la perception, les gestes et les comportements humains. |
| Contact e-mail | giancarlo.rizza@polytechnique.edu |
Laboratoire COSTECH – David FLACHER
| Titre de la proposition | Offre de partenariat en économie |
| Nom de l’organisme | Laboratoire COSTECH (Université de technologie de Compiègne) |
| Prénom, nom et fonction | David Flacher, professeur d’économie et membre de l’équipe « Soutenabilités, Capitalisme contemporain & Bifurcations » |
| Description de l’expertise, de l’apport à un projet potentiel | In cooperation with Nathalie Coutinet, professor in economics (Université Sorbonne Paris Nord), and Aldo Geuna, professor in economics (Università di Torino), we would like to share following expertise. A new wave of automation related to the development of advanced digital technologies based on Artificial Intelligence (AI) has taken hold in recent years in both manufacturing and the service sector, with promising applications to healthcare services (Jacob, 2024; Bianchini et al., 2022; Yu et al., 2018; Miotto et al., 2018) and potential disrupting effects on the workplace practices by increasing productivity and efficiency (Ciarli et al., 2021; Brynjolfsson et al., 2018). It also raises questions about democratic oversight and alignment with ecological objectives. 1) Robotics in the medical sector A better understanding of the potentialities and limitations of the deployment of robotics and AI technologies in hospitals is crucial to be able to better direct and manage limited resources. Although the health sector represents between 10% to 17% of the GDP (Gross Domestic Product) in the G7 countries, there is still little robust empirical evidence on the adoption and impact (both in terms of productivity/performance and costs) of these technologies on hospitals, healthcare facilities, and their workers. A comprehensive cross-country analysis of the determinants of technological diffusion and its impact in the healthcare sector is still lacking. Most of the available literature analysing the impact of the adoption of new health technologies focuses only on specific diseases and traditional forms of automation – e.g., robotic surgery on prostate cancer (Ashtari Tafti, 2022; Horn et al., 2022). None of these studies addresses the most recent and promising AI technologies self-standing or incorporated in robots (Kyrarini et al., 2021). In the last few years, we have seen emerging a burgeoning technical literature developing several specific robotics and AI applications to healthcare, with particular attention given to surgery, rehabilitation, clinical diagnostics, immersive simulation of surgery, genomics, and precision medicine (e.g., Dias & Torkamani, 2019; Hey et al., 2020). Yet there is little empirical evidence on the adoption and impact of these technologies on hospitals and healthcare facilities from the perspective of innovation systems. The main objectives would be to develop a broad understanding of the transformative impact of robotics and AI on the health system in different national contexts. This would include: (i) a deeper understanding of the causes of the diffusion of AI in the health system through robotics; (ii) an analysis of their impact on productivity (efficiency of care in terms of cost benefit analysis), performance (effectiveness of a technology) and potentially employment and its nature. 2) Robotics and the Industry 4.0 Another research area concerns the development of robotics for industry 4.0. The manufacturing sector is seeking to integrate a range of AI and robotics technologies to achieve mass-customisation at the lowest possible cost: the goal is to produce individualised goods at a cost comparable to mass-produced standardised goods. This shift may also affect how production is organised and located, thereby potentially reshaping global value chains. Yet the ability of different actors to benefit from these technologies and capture value will depend on standards, data access, and intellectual property. It will also probably privilege bigger companies. At a more macroeconomic level, the rise of industry 4.0 will raise issues of digital sovereignty and employment: to what extent will France and the EU depend on actors from the US and China? What economic and innovation policies could mitigate the potential risks associated with the deployment of these technologies? 3) Low-tech and/or open-source robotics Low-tech robotics is emerging as a key research avenue to support ecological objectives and promote more democratic approaches to production. Robotics qualifies as low-tech when it relies on accessible, easily understandable technologies and components that a broad population can use. By empowering large groups with such tools, production choices can be organised in more democratic ways. These technologies can also encourage sufficiency-oriented consumption by enabling repair rather than replacement. The conditions underpinning the development of low-tech robotics must be examined, including the roles of universities and public research centres, the social and solidarity economy (e.g. cooperatives), and various forms of commoning. Analysing the ecosystem of low-tech robotics – its achievements and its limits – can help identify normative pathways for scaling it up. Relatedly, how can open-hardware contribute to the manufacturing production at scale, in through the management of the resources as commons? |
| Contact e-mail | david@flacher.fr |
LGP – Benjamin MAUZE
| Titre de la proposition | Offre de partenariat en mécatronique et robotique flexible |
| Nom de l’organisme | Laboratoire Génie de Production (Université de Technologies Tarbes Occitanie Pyrénées) |
| Prénom, nom et fonction | Benjamin Mauzé, maître de conférences à l’ENIT (Ecole Nationale d’Ingénieurs de Tarbes) |
| Description de l’expertise, de l’apport à un projet potentiel | Expertise en conception de structures mécatroniques et robotiques flexibles (robots parallèles, exosquelettes) avec une attention particulière pour l’actionnement par des structures en alliages à mémoires de formes pour des applications en assistance robotisée à la manipulation et de tâches de hautes précisions. |
| Contact e-mail | benjamin.mauze@uttop.fr |