Retour sur le séminaire
« En Souplesse – Robotique souple, arts et design »
Softly Does It – Soft Robotics, Arts & Design

6 – 7 février 2025

Université Paris Sciences et Lettres
Amphithéâtre Amyot
3 rue Amyot
75005 Paris

Langues : français et anglais

Journées d’études « En souplesse » à l’Université Paris Sciences et Lettres à Paris
Les 6 et 7 février 2025, le PEPR “Robotique organique” avec son projet ciblé AS1 “Matériau, Architecture et Intelligence incarnée” et sa Maison des Humanités potentielles ont organisé avec leur partenaire EnsadLab (laboratoire de l’École des Arts Décoratifs – Université PSL) et conjointement avec le Groupement de Recherche en Robotique du CNRS deux journées intitulées « En souplesse », consacrées à des projets et réflexions relatives aux croisements entre “soft robotics, arts et design”.
Résumé
La soft robotics ou robotique souple est devenue, en quelques années, un domaine de recherche en pleine expansion autant qu’un vecteur de création de plus en plus présent en art comme en design. Signes des temps : la plus grande conférence scientifique du domaine, Robosoft, vient de lancer un appel à projets pour une exposition d’art et de design, alors que l’artiste coréenne Mire Lee déploie, depuis octobre 2024, ses sculptures molles et animées dans le Turbine Hall de la Tate Modern. En France, depuis plusieurs années, quelques laboratoires scientifiques travaillent dans le domaine avec des artistes, designers ou architectes, à l’instar du Centre de recherche en informatique, signal, et automatique de Lille (CRIStAL – CNRS/Centrale Lille/Université de Lille), de l’institut Franche-Comté électronique mécanique thermique et optique – sciences et technologies à Besançon (FEMTO-ST – CNRS/Supmicrotech ENSMM/Université Marie et Louis Pasteur/Université tech Belfort-Montbéliard) ou du laboratoire Physique et mécanique des milieux Hétérogènes à Paris (PMMH – CNRS/ESPCI Université PSL/Sorbonne Université/Université de Paris), quand ce ne sont pas des laboratoires de recherche en arts et design, comme EnsadLab, qui développent des projets avec de tels partenaires.
Cette nouvelle forme de robotique implique de repenser les rapports entre ces corps physiques souples mis en action, leur matérialité même, leur sensibilité et leur contrôle (relatif) et les nouvelles formes de relations, plus adaptatives, qu’ils peuvent entretenir avec leurs environnements. Nécessairement pluridisciplinaire, ce champ de recherche et de création participe d’un tournant matérialiste et, même, écologique. Il provoque de nombreuses réflexions, non seulement techno-scientifiques, mais aussi anthropologiques et philosophiques. Ces deux journées permettront, d’abord, d’offrir un bel éventail de pratiques actuelles, puis, dans un second temps, d’inscrire ces travaux dans une histoire récente autant que dans des pensées pluridisciplinaires fondamentales, actuelles et prospectives.
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La “soft robotics” est une forme de robotique impliquant de repenser les rapports entre ces corps physiques souples mis en action, leur matérialité même, leur sensibilité et leur contrôle (relatif) et les nouvelles formes de relations, plus adaptatives, qu’ils peuvent entretenir avec leurs environnements. Nécessairement pluridisciplinaire, ce champ de recherche et de création participe d’un tournant matérialiste et, même, écologique. Il provoque de nombreuses réflexions, non seulement techno-scientifiques, mais aussi anthropologiques et philosophiques.
Les deux journées organisées à l’Université Paris Sciences et Lettres – Amphithéâtre Amyot ont regroupé près de 60 participants. Elles ont permis d’offrir un bel éventail de pratiques actuelles, puis, dans un second temps, d’inscrire ces travaux dans une histoire récente autant que dans des pensées pluridisciplinaires fondamentales, actuelles et prospectives.
La première journée du 6 février a été l’occasion de présenter de nombreux projets à partir des principales disciplines concernées : robotique, sciences des matériaux, design et art. Cette journée a été organisée par Samuel Bianchini, Jérémie Dequidt, Yassine Haddab, Rahma Khazam, Kanty Rabenorosoa, Pierre Renaud, Lennart Rubbert avec des interventions de chercheurs en robotique, en science des matériaux, des designers, chercheurs en design, artistes.
La seconde journée, du 7 février, a été davantage réflexive avec des interventions dans les domaines de la philosophie comme de l’histoire des sciences et de l’art, de la théorie du design ou de l’anthropologie, ouvrant de nouvelles perspectives sur la robotique souple et ses utilisations. Cette journée a été organisée par Samuel Bianchini et Rahma Khazam avec des interventions de Marinella Ferrara (théoricienne du design, Design Department, Politecnico di Milano), Jonas Jørgensen (artiste et chercheur en soft robotics, University of Southern Denmark), Virginie Mamet (historienne de l’art, Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles), Marco Tamborini (philosophe des sciences, Institut für Philosophie, TU Darmstadt).







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